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Auto-entrepreneurs : comment rédiger vos premières factures ?
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Quand on adopte le statut auto-entrepreneur, rédiger ses premières factures peut être un vrai casse-tête. Quels informations doivent y figurer ? Quels calculs effectuer ? voici ce que vous devez savoir :
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Votre identité
On doit pouvoir vous identifier clairement sur votre facture. C’est pourquoi elle doit contenir votre nom et votre prénom. Il peut aussi être bon d’indiquer votre numéro de téléphone et votre adresse mail, bien que cela ne soit pas obligatoire.
Mentionnez ensuite l’adresse du siège social de votre auto-entreprise (le plus souvent, il s’agit de votre adresse personnelle), la nature de votre activité (par exemple : rédacteur web) et votre numéro SIREN. Il faut également préciser votre situation vis-à-vis du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) :
-
Si vous exercez une activité libérale, vous n’êtes pas concerné et n’avez qu’à indiquer : « Dispensé d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) » ;
-
Pour des activités commerciales ou artisanales, vous devrez faire apparaître le RCS ou le Registre des Métiers auquel vous êtes immatriculé.
Pour les activités artisanales, il est également obligatoire de souscrire une assurance professionnelle (notamment la garantie décennale) : il faut donc mentionner cette assurance, les coordonnées de l’assureur et la couverture géographique du contrat.
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L'identité du client
Veillez à renseigner l’identité ou la raison sociale de votre client ainsi que son adresse complète.
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Informations sur la facture
Différentes informations concernant la facture et la transaction doivent être fournies :
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Le numéro de facture : chacune de vos factures doit être numérotée dans l’ordre chronologique ;
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La date d’émission : c’est la date à laquelle vous envoyez la facture ;
-
La date de la vente ou de la prestation : il s’agit de la date à laquelle la vente a été réalisé ; pour les services, il s’agit du jour où vous avez terminé la prestation ;
-
Le mode de règlement : virement, PayPal, chèque ;
-
La date d’échéance : toute facture doit avoir une date d’échéance au delà de laquelle des pénalités de retard s’appliqueront. La loi impose un délai d’au moins 60 jours après la date d’émission de la facture ;
-
Les pénalités de retard : cette mention n’est pas obligatoire, mais vous pouvez fixer vous-même un pourcentage qui sera due par votre client en cas de retard de paiement. Par défaut, le taux légal de pénalité de retard sera appliqué ;
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L’indemnité forfaitaire de 40 € : la loi sanctionne le dépassement des délais de paiement par un débiteur d’une indemnité de 40 € à verser au vendeur ; il faut donc le mentionner.
Remarque : la date d’échéance, les pénalités de retard et l’indemnité forfaitaire ne concernent que les client professionnels. Si votre facture est adressée à un particulier, n’y faites pas figurer ces informations.
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Le détail sur la facture
Dans cette partie, que nous vous recommandons de faire sous forme de tableau, il faut pour chaque service ou produit vendu renseigner :
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La désignation : il s’agit d’un descriptif de ce que vous avez vendu. Il doit être aussi exhaustif que possible ;
-
La quantité vendue ;
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Le prix unitaire : toujours hors taxe (HT), c’est le prix auquel est vendu un seule produit ou une seule prestation ;
-
Le pourcentage de remise : cela n’est bien sûr pas obligatoire, mais vous pouvez appliquer une remise sur un produit ou une prestation ;
-
Le prix total HT : il correspondant au prix unitaire multiplié par la quantité, moins une éventuel remise.
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Le récapitulatif
Commencez par additionner les prix totaux de chaque prestation ou produit vendu pour obtenir un total HT.
Mentionnez ensuite toute réduction de prix. Il peut s’agir :
-
D’une remise (si vous avez appliqué des pourcentages de remise au dessus, il faut ici indiquer le montant total de cette remise) ;
-
D’un escompte ;
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D’un acompte.
Idem pour les éventuelles majorations (frais de port, frais de facturation…)
Il faut ensuite absolument mentionner qu’en tant qu’auto-entrepreneur, vous n’êtes pas concerné par la TVA : utilisez la mention « TVA non applicable (article 293B du Code Général des Impôts) ».
Indiquez enfin la Somme totale à payer HT, qui est généralement identique au total HT (à moins que vous n’appliquiez des réductions ou des majorations).
Auto-entrepreneurs : comment rédiger vos premières factures ?
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Quand on adopte le statut auto-entrepreneur, rédiger ses premières factures peut être un vrai casse-tête. Quels informations doivent y figurer ? Quels calculs effectuer ? voici ce que vous devez savoir :
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Votre identité
On doit pouvoir vous identifier clairement sur votre facture. C’est pourquoi elle doit contenir votre nom et votre prénom. Il peut aussi être bon d’indiquer votre numéro de téléphone et votre adresse mail, bien que cela ne soit pas obligatoire.
Mentionnez ensuite l’adresse du siège social de votre auto-entreprise (le plus souvent, il s’agit de votre adresse personnelle), la nature de votre activité (par exemple : rédacteur web) et votre numéro SIREN. Il faut également préciser votre situation vis-à-vis du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) :
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Si vous exercez une activité libérale, vous n’êtes pas concerné et n’avez qu’à indiquer : « Dispensé d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) » ;
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Pour des activités commerciales ou artisanales, vous devrez faire apparaître le RCS ou le Registre des Métiers auquel vous êtes immatriculé.
Pour les activités artisanales, il est également obligatoire de souscrire une assurance professionnelle (notamment la garantie décennale) : il faut donc mentionner cette assurance, les coordonnées de l’assureur et la couverture géographique du contrat.
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L'identité du client
Veillez à renseigner l’identité ou la raison sociale de votre client ainsi que son adresse complète.
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Informations sur la facture
Différentes informations concernant la facture et la transaction doivent être fournies :
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Le numéro de facture : chacune de vos factures doit être numérotée dans l’ordre chronologique ;
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La date d’émission : c’est la date à laquelle vous envoyez la facture ;
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La date de la vente ou de la prestation : il s’agit de la date à laquelle la vente a été réalisé ; pour les services, il s’agit du jour où vous avez terminé la prestation ;
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Le mode de règlement : virement, PayPal, chèque ;
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La date d’échéance : toute facture doit avoir une date d’échéance au delà de laquelle des pénalités de retard s’appliqueront. La loi impose un délai d’au moins 60 jours après la date d’émission de la facture ;
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Les pénalités de retard : cette mention n’est pas obligatoire, mais vous pouvez fixer vous-même un pourcentage qui sera due par votre client en cas de retard de paiement. Par défaut, le taux légal de pénalité de retard sera appliqué ;
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L’indemnité forfaitaire de 40 € : la loi sanctionne le dépassement des délais de paiement par un débiteur d’une indemnité de 40 € à verser au vendeur ; il faut donc le mentionner.
Remarque : la date d’échéance, les pénalités de retard et l’indemnité forfaitaire ne concernent que les client professionnels. Si votre facture est adressée à un particulier, n’y faites pas figurer ces informations.
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Le détail sur la facture
Dans cette partie, que nous vous recommandons de faire sous forme de tableau, il faut pour chaque service ou produit vendu renseigner :
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La désignation : il s’agit d’un descriptif de ce que vous avez vendu. Il doit être aussi exhaustif que possible ;
-
La quantité vendue ;
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Le prix unitaire : toujours hors taxe (HT), c’est le prix auquel est vendu un seule produit ou une seule prestation ;
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Le pourcentage de remise : cela n’est bien sûr pas obligatoire, mais vous pouvez appliquer une remise sur un produit ou une prestation ;
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Le prix total HT : il correspondant au prix unitaire multiplié par la quantité, moins une éventuel remise.
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Le récapitulatif
Commencez par additionner les prix totaux de chaque prestation ou produit vendu pour obtenir un total HT.
Mentionnez ensuite toute réduction de prix. Il peut s’agir :
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D’une remise (si vous avez appliqué des pourcentages de remise au dessus, il faut ici indiquer le montant total de cette remise) ;
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D’un escompte ;
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D’un acompte.
Idem pour les éventuelles majorations (frais de port, frais de facturation…)
Il faut ensuite absolument mentionner qu’en tant qu’auto-entrepreneur, vous n’êtes pas concerné par la TVA : utilisez la mention « TVA non applicable (article 293B du Code Général des Impôts) ».
Indiquez enfin la Somme totale à payer HT, qui est généralement identique au total HT (à moins que vous n’appliquiez des réductions ou des majorations).
Freelance : comment séparer vie professionnelle et vie personnelle ?
Poser les limites entre son travail et sa vie personnelle s’avère périlleux quand on est freelance. Il est difficile de laisser ses soucis privés à la porte du bureau, quand celui-ci se trouve dans sa propre maison. L’inverse est valable également…
Pourtant, mener ces deux vies de front, mais de manière séparée, demeure indispensable pour la réussite de votre entreprise et de votre vie de famille !
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L’importance de séparer ses deux vies
Lorsque la vie privée et l’univers professionnel se rencontrent, les barrières ont tendance à s’estomper. Certains freelances oublient totalement leur famille pour s’enfermer dans leur bureau 12h par jour. D’autres, à l’inverse, pensent qu’ils peuvent consacrer bien plus de temps à leurs enfants et conjoint(e), alors ils délaissent les plages horaires traditionnelles de travail.
Ces situations arrivent d’autant plus qu’un freelance travaille souvent chez lui. Il est donc aussi facile de rester connecté de l’aube au coucher du soleil, comme de se laisser distraire par les enfants qui veulent jouer, les tâches ménagères à effectuer ou simplement un match de foot !
Par ailleurs, quand un souci intime arrive (rupture, proche malade, dispute importante), là encore, il est aisé de se laisser envahir par ses émotions, de se rouler sous la couette ou de partir prendre l’air.
En empiétant l’une sur l’autre, ces deux vies finissent par s’unir en un quotidien désordonné et inefficace. Ni vous ni votre famille n’en sortez gagnant !
Organiser sa vie en deux temps
Vous devez établir des règles dès le commencement de votre activité. Idéalement, il est préférable d’opter pour un bureau à l’extérieur, notamment grâce aux espaces de co-working. De cette manière, vous arriverez créer une véritable barrière entre votre vie personnelle et votre entreprise.
Si ce n’est pas possible, discutez avec votre famille pour créer un emploi du temps qui convient à tout le monde. Ce n’est pas parce que vous « êtes à la maison » toute la journée que vous devez forcément aller chercher les enfants à l’école le midi et le soir (ils peuvent sûrement manger à la cantine et prendre le bus), faire tourner une lessive à 10h, passer la serpillère à 16h, sortir le chien pendant 1h…
Calquez-vous autant que possible sur les heures de bureau de votre conjoint(e), auxquelles vous devrez sûrement ajouter des heures supplémentaires le soir et le week-end. Si votre mari/femme et enfants ont des activités extérieures, il est pertinent de placer vos heures en plus à ces moments.
Par contre, essayez au maximum de réserver le petit-déjeuner en famille, le repas du soir, ainsi que quelques dimanches.
Gérer un souci d’ordre privé
Les problèmes personnels sont inévitables, malheureusement. Les freelances peuvent plus facilement se laisser aller, dans la mesure où ils n’ont pas de patron sur le dos qui les « oblige » à surmonter le souci et à travailler.
Si vous faites face à un problème, analysez son importance. Essayez de respirer calmement et de mettre de côté le souci pour vous concentrer sur votre travail. Comme vous êtes seul aux commandes, privilégiez une tâche que vous aimez particulièrement.
Au cas où vous auriez dû mal à prendre de la distance, prenez l’air. Rendez-vous dans votre café préféré, dans votre jardin, en bord de plage… Vous pourrez même y embarquer votre PC Portable.
Enfin, si le souci est réellement grave et que vous ne pouvez pas travailler dans un tel état, prenez quelques jours de congé. Informez vos clients par email en évoquant simplement un « souci personnel important ». Rassurez-vous, la plupart seront très compréhensifs.
Prenez alors le temps de faire le point pour revenir encore plus fort !
Conclusion : apprenez à vous déconnecter
Il n’y a pas de mystère, pour séparer au mieux votre vie personnelle et votre vie de freelance, vous devez savoir vous déconnecter. Que ce soit pour passer du temps en famille, assister à un événement important ou partir en vacances. Vos clients peuvent très bien se passer de vous quelques jours. Ils peuvent aussi très bien se passer de vos emails à 21h !
Par contre, vos proches auront plus de difficultés à rompre leur communication avec vous…